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Les attentes des auto-entrepreneurs en termes de conseil, suivi et besoin en assurance

Le régime de l’auto-entrepreneur permet aujourd’hui de créer son entreprise simplement et sans risques. Pour tous ces nouveaux créateurs, les besoins en assurance sont larges et dépendent souvent de la nature de l’activité.
 
L’absence de formalités complexes, le non-assujettissement à la TVA et le paiement de cotisations sociales et fiscales en proportion du chiffre d’affaires incitent de plus en plus de Français à opter pour ce régime. Le succès de ce dispositif est tel qu’on atteindra le million d’auto-entreprises à fin février 2012. Si toutes sont concernées par une Responsabilité Civile Professionnelle, sans qu’elle soit pour autant obligatoire, peu ont aujourd’hui fait le choix de s’assurer.
 
Par delà les trois priorités que nous allons évoquer, les auto-entrepreneurs attendent d’abord et avant tout un avis juste et honnête qui leur permette de comprendre les grandes lignes des contrats, les garanties qu’ils apportent et l’importance qu’ils revêtent.
 
La première des priorités réside dans un apport de conseil éclairé : face à une judiciarisation des relations d'affaires et l’impossibilité pour l’entrepreneur de connaître précisément à l'avance le montant du préjudice susceptible d'être causé aux victimes, le recours à une assurance n’est plus à justifier. Mais cet apport pédagogique que les conseillers peuvent délivrer à l’entrepreneur est primordial, au risque de laisser les créateurs courir un risque inconsidéré, risque dont ils n’ont eux-mêmes souvent aucune idée.

Il n’est pas non plus inutile d’évoquer les avantages multiples d’une assurance bien choisie :

  • présenter à ses clients et partenaires un cadre de relations sécurisées sur le plan juridique,
  • valoriser son sérieux, son professionnalisme,
  • répondre à la demande de certains clients exigeant une attestation d'assurance,
  • pérenniser son entreprise en cas de sinistre,
  • se protéger des mises en causes après la mission ou après l'arrêt d'activité.

 
La seconde priorité, dans cette démarche d’accompagnement du créateur vers une solution d’assurance adaptée, tient en une analyse précise des besoins : tel type d’activité justifie une Responsabilité Civile Professionnelle quand tel autre type d’activité peut être couvert par une Responsabilité Civile d’Exploitation.

Telle entreprise possédant du stock se verra proposer en complément une garantie dommage.

Et toutes les entreprises verront d’un œil plutôt favorable les services rendus par une protection juridique ; protection et accompagnement jugés souvent très précieux par une population en majorité peu informée des contraintes juridiques, fiscales, sociales, administratives qu’elle doit affronter. Evidemment, le point crucial des artisans du BTP, dont l’obligation est faite de s’assurer en décennale ou en biennale doit être évoqué, parce qu’il est au croisement de deux problématiques majeures : le risque et le coût.
 
C’est la troisième priorité que les compagnies d’assurances s’efforcent aujourd’hui d’affronter : le coût d’une protection, en RCP, RCE, décennale ou garantie dommage, reste un frein majeur à son acquisition.

En gardant toujours à l’esprit la nature de l’activité à assurer, et notamment les volumes faibles de chiffres d’affaires autorisés et donc de revenu des auto-entrepreneurs, on réalise vite qu’un contrat annuel dépassant les 300 euros sera souvent vu comme une charge trop lourde.
 
Le constat est simple : charge non déductible, chiffre d’affaires faible, faible évaluation du risque. Ce sont trois variables de l’équation qui poussent trop souvent l’auto-entrepreneur à se passer de toute assurance.


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