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1.075.000 autoentrepreneurs inscrits en France à la fin du mois de juin 2015 d’après l'ACOSS

Sommaire

Selon la toute dernière note de conjoncture publiée par l’ACOSS (Caisse nationale du Réseau des URSSAF), le nombre d’autoentrepreneurs inscrits administrativement a dépassé le million au deuxième trimestre 2015. Ils étaient en effet 1.075.000 à cette date, soit 100.000 de plus qu’un an auparavant.

Ce n’est pas un engouement soudain pour le régime de l’autoentrepreneuriat qui explique cette progression, mais la balance positive du jeu des inscriptions et des radiations. Les radiations d’office sont désormais reportées de plusieurs mois, du fait des dispositions de la loi Pinel/ACTPE, et leur nombre a ainsi mécaniquement chuté de 10% au cours de l’année passée. La baisse de ces radiations compense largement l’autre baisse, celle des immatriculations (-2,3% sur un an), que la Fnae attribue aux nouvelles contraintes des procédures imposées, elles aussi, par la loi Pinel.

Parmi ces 1.075.000 autoentrepreneurs «inscrits», 600.000 (55,9%) ont déclaré un chiffre d’affaires au deuxième trimestre 2015. La proportion de ces autoentrepreneurs «économiquement actifs » progresse, mais de moins en moins vite (+6,3% sur un trimestre au lieu de +9,4% un an plus tôt).

C’est le secteur des transports qui a connu la plus forte hausse du nombre d’autoentrepreneurs déclarant un chiffre d’affaires (+24%), ainsi que la santé (+18%), les activités sportives (+14%), et le nettoyage (+12%). Les entrepreneurs « actifs » sont de plus en plus nombreux en Aquitaine (+8,7%) et en Pays de Loire (+8,4%), tandis que les DOM (-1,4%) et l’Alsace (+3,4%) voient leur nombre évoluer faiblement, ou diminuer.

Le chiffre d’affaires des entrepreneurs « économiquement actifs » s’élevait en moyenne à 3.319 euros pour le deuxième trimestre 2015. Il était en hausse sur un an (2,2% de plus qu’au deuxième trimestre 2014), après une longue période de baisse (-1,8% sur un an fin décembre 2014). Il a ainsi augmenté dans la grande majorité des secteurs, notamment dans les activités financières et d’assurance (+15,2%), les activités immobilières (+4,9%) et le commerce de gros (4,7%). A l’inverse, les secteurs les moins dynamiques sont ceux des activités du design (la progression du nombre des autoentrepreneurs actifs y est limitée à 2,2%), et le «commerce de détail sur les marchés non classés ailleurs» (+2,3%). Quant aux activités juridiques et au commerce de détail non spécialisé, ils voient leur nombre d’entrepreneurs actifs « économiquement » baisser, respectivement de -1,9% et -1,5%.

Le chiffre d’affaires trimestriel moyen est le plus élevé dans les activités immobilières (5.117 euros) et les activités juridiques (5.345 euros). Cependant les autoentrepreneurs sont très peu nombreux dans ces professions de conseil (les professions réglementées du droit ne leur sont pas accessibles). Les autres secteurs d’activité les plus lucratifs pour les autoentrepreneurs sont ceux du BTP, « travaux de finition » (4.501 euros de chiffre d’affaires trimestriel) et « autres » (4.671 euros), le commerce de gros (4572 euros), et le commerce de détail alimentaire hors métiers de bouche (4.573 euros). S’ils regroupent les plus importants bataillons d’autoentrepreneurs, les secteurs des arts, spectacles et activités récréatives (2.280 euros de chiffre d’affaires trimestriel), de la coiffure et des soins du corps (2.480 euros), de la santé (2.553 euros) et des activités sportives (2.535 euros) sont aussi les moins rémunérateurs.

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