Nathalie KOSCIUSKO-MORIZET Secrétaire d'Etat chargée de la Prospective et du Développement de l'économie numérique et Hervé NOVELLI Secrétaire d'Etat chargé du Commerce, de l'Artisanat, des Petites et Moyennes Entreprises, du Tourisme, des Services et de la Consommation participaient le Mercredi 23 juin 2010 à une table ronde avec des auto-entrepreneurs du secteur numérique. Cette réunion se tenait à la Cantine Silicone-Sentier (Paris 2ème).
C’est donc en leur présence que 6 auto-entrepreneurs ont débattu sur le sujet des nouvelles technologies dans leur vie de tous les jours. Entreprendre sur le Web, dans le graphisme design, dans la 3D ou dans la communication, c’est aussi l’envie des auto-entrepreneurs, en tous cas de ceux qui, baignés depuis longtemps dans cet univers moderne et innovant, se laissent tenter par l’entreprise, qu’ils soient d’ailleurs salariés, retraités, étudiants ou indépendants.
A peine plus d’un an après sa création, en janvier 2009, le régime de l’auto-entrepreneur a déjà été adopté par plus de 500 000 Français. Du web design au développement d’applications informatiques, en passant par l’assistance et la maintenance informatique à domicile, ou encore par la formation à distance grâce aux outils numériques (e-learning), les auto-entrepreneurs du numérique reflètent le dynamisme et la pluralité de ce secteur en plein essor.
Grandes conclusions de ce débat détendu où « Hervé » et « Nathalie » (sic), affables et attentifs, ont pu s’exprimer sur de nombreux sujets :
- l’auto-entrepreneur du numérique est d’abord et avant tout un entrepreneur, séduit par ce nouveau régime qui minimise le rapport au risque, même s’il ne l’efface pas totalement
- l’auto-entrepreneur est souvent un technophile, et Hervé Novelli de rappeler que 8 auto-entrepreneurs sur 10 s’inscrivent sur Internet
- la simplicité de mise en œuvre de ce régime est la première raison qui a poussé ces créateurs à se lancer
- le secteur du numérique, en forte croissance, a besoin de ces initiatives, et de ces énergies. C’est ainsi que nous réussirons à nous réapproprier des techniques et des avancées souvent venues d’outre atlantique. Le régime accélère cette conquête et dynamise la montée en puissance de métiers nouveaux
- l’auto-entrepreneur peut parfois se sentir isolé. Il faut développer une véritable communauté d’entraide, de défense et d’échange entre tous ces entrepreneurs. La Fédération des auto-entrepreneurs, représentée par son président ainsi que par quelques adhérents, a souligné le rôle qu’elle joue dans cette structuration.
- Il reste de nombreux défis à relever : mieux préparer leur passage à un autre statut ou au salariat, faciliter le coworking, faciliter les candidatures aux appels d’offre, simplifier l’EURL de la même manière que l’auto-entrepreneur… Les ministres ont assuré qu’ils travaillaient sur tous ces points.
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