L’auto-entrepreneur se doit de respecter les règles, us et coutumes qui régissent le cadre professionnel. Il accepte de ne pas porter préjudice à son environnement économique. Dans le cas où l’auto-entrepreneur est salarié, il lui est demandé de valider tous les points suivants :
- Il communique à sa hiérarchie son intention de créer une entreprise concurrente si son activité est similaire ou étroitement proche de l’entreprise qui l’emploie.
- Il ne démarche pas les clients et prospects de son employeur. Uniquement dans le cas où l’activité de l’auto-entrepreneur est identique à celle de l’établissement où il travaille.
- Il n’utilise pas le concept, le savoir-faire, les documents techniques et commerciaux ainsi que tout autres informations spécifiques provenant de l’entreprise qui l’emploie.
- L’activité de l’auto-entrepreneur ne doit pas empiéter et perturber le travail qu’il effectue en tant que salarié. Il exerce donc son activité en dehors des heures de travail de l’employeur.
- Principe de sincérité : l’auto-entrepreneur communique des informations correctes, honnêtes et vérifiables auprès des clients, des banques, des fournisseurs et de tout autre tiers.
- Principe de précaution : l’auto-entrepreneur ne doit pas agir en dehors de son domaine de compétence et de savoir faire.
- Principe de permanence : l’auto-entrepreneur exploite son activité et ne doit pas, dans le cadre de son développement, s’en éloigner dans le fond, la forme et dans le temps.
- Principe d’historicité : L’auto-entrepreneur incorpore des dates sur l’ensemble de ses documents et est en mesure de retracer un historique des actions effectuées.
- Principe de confidentialité : il observe la plus grande discrétion dans ses relations avec la clientèle et ne communique que les informations autorisées par le client.
- Aucun lien de subordination entre le client et l’auto-entrepreneur. Ce dernier est réputé indépendant et a une obligation de résultats ou de moyens.
- Un minimum de deux clients distincts juridiquement. L’auto-entrepreneur a pour client deux personnes, morales ou physiques, différentes sur une période d’un an.
- Lorsque l’auto-entrepreneur facture des prestations à l’heure ou toutes autres unités de temps, le montant ne peut être inférieur à l’équivalent horaire du SMIC en vigueur.
- L’auto-entrepreneur qui fait courir un risque par l’exercice de son activité à ses clients, ses partenaires ou ses autres tiers, a le devoir de souscrire une assurance en responsabilité civile professionnelle. Cette dernière est même obligatoire dans le cadre de certaines professions réglementées.
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