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Etre auto-entrepreneur, un choix véritable à tous les stades de la vie

Sommaire

A l’appui des données publiées par l’Insee en juin 2018 sur les immatriculations d’entreprise, nous dressons les différents portraits de créateurs et leurs motivations respectives.  Créer son propre emploi, avoir un revenu de complément, conserver une activité intellectuelle, mettre à profit son expérience… autant de bonnes raisons de s’installer, à tout âge, en auto-entreprise.

D’ailleurs, les chiffres 2014 confirment ceux de 2010 quant à l’engouement pour ce régime  puisque, sur les 551 000 créations d’entreprises en 2014, 283 000 sont en auto-entreprises. Le calcul est simple, plus de la moitié !

Enfin, une certaine porosité entre le salariat et l’entreprenariat apparaît puisque, pour des motifs et avec des effets différents, deviennent créateurs

  • les salariés pour développer une activité de complément
  • les personnes exclues du marché classique ou les jeunes pour une activité rémunérée, mais souvent avec un lien de dépendance proche d’une forme de salariat.

Attentive à défendre les intérêts des auto-entrepreneurs, microentrepreneurs, votre Fédération soutient toutes les avancées sociales qui peuvent aider, à chaque stade de la vie, au développement de votre activité et de votre personne : sécurité sociale, mutuelle, retraite…

Auto-entrepreneurs, plus de la moitié des créations en 2014

7 profils-types référencés 

  • Salariés en activité de complément 19%
  • Créateurs expérimentés 20,6%
  • En recherche d’emploi : 27,2%
  • Créatrices de l’enseignement et de la santé : 8,5%
  • Retraités : 3,5%
  • Créateurs éloignés de l’emploi : 13,3%
  • Jeunes diplômés : 7,6%

4 catégories 

  • 8% sont les jeunes diplômés entrant sur le marché du travail
  • 31% créent une activité de complément
  • 40% créent leur propre emploi
  • 21% sont des créateurs expérimentés.

L’auto-entreprise, choisie par 1 profil-type pour commencer à travailler

Jeunes diplômés

8% des créateurs, frais émoulus de leurs études et à 66% auto-entrepreneurs.

Pour 54% des jeunes diplômés (bac+3 et plus), moins de 30 ans, l’auto-entreprise représente l’insertion sur le marché du travail.

Leur motivation : la création de leur propre emploi en rapport avec leurs études, essentiellement en activités spécialisées scientifiques et techniques (25%), et information-communication (14%). Ils investissent peu, moins de 1000 euros (69%).

L’auto-entreprise, choisie par 3 profils-types en activité de complément

Salariés du privé

19% des créateurs, décision prise pour les 2/3 grâce au régime de l’auto-entreprise.

Issus du secteur privé, les ¾ conservent leur activité principale.

Leur motivation : augmenter leurs revenus.

L’activité, créée pour la plupart sans assistance, est différente de la principale : conseil dans les domaines scientifiques et techniques, avec un investissement inférieur à 1000 euros pour 77%.

Retraités

4% des créateurs, décision prise pour 57% grâce au régime de l’auto-entreprise.

Leur motivation : pour 45%, augmenter leurs revenus ; pour 42%, conserver une activité intellectuelle.

L’activité, créée pour la plupart sans assistance, est différente de la principale : conseil dans les domaines scientifiques et technique, avec un investissement inférieur à 1000 euros pour 72%.

Créatrices de l’enseignement et de la santé

8% des créateurs, principalement pour la formation continue et santé humaine/action sociale (infirmière, sage-femme), avec 82% diplômés de l’enseignement supérieur.

Leur motivation : pour 43%, augmenter leurs revenus ; pour 54%, créer leur emploi.

Créatrices de l’enseignement :

  • 86% choisissent le régime de l’auto-entreprise,
  • 60% ont une activité parallèle
  • Leur motivation première, à 46%, augmenter leurs revenus.

Créatrices en santé et action sociale :

  • 36% choisissent le régime de l’auto-entreprise
  • 39% ont une activité parallèle
  • 71% veulent créer leur emploi.

L’auto-entreprise, choisie par 2 profils-types pour créer son propre emploi

55% des créateurs ont cette motivation en première ligne, avant l’augmentation de leurs revenus.

Chômeurs

27% des créateurs, au chômage depuis moins d’un an à 44%.

24% sont en auto-entreprise active, 11% en auto-entreprise inactive.

Leur motivation : 60% désir d’indépendance.

L’activité, créée pour 37% avec l’assistance d’une structure, ont bénéficié de l’Accre (77%) ou de l’Arce (19%). Elle reprend en large majorité (62%) le métier principal avec un investissement entre 4000 et 16000 euros. Caractéristiques : peu de diplômes du supérieur mais une très forte expérience du domaine.

Créateurs éloignés de l’emploi

13% des créateurs, sans activité à 53% au moment de la création (personne au foyer, chômeur n’ayant jamais travaillé).

36% sont en auto-entreprise active, 32% en auto-entreprise inactive.

Leur motivation : créer leur propre emploi.

L’activité, créée pour 40% avec l’assistance d’une structure (CCI) et peu de formation, est surtout dans le commerce de détail.

1 profil-type crée une entreprise classique

Créateurs expérimentés

21% des créateurs, ex-indépendants ou chefs d’entreprise (toujours actifs). 6% en auto-entreprise.

Leur motivation : créer leur propre emploi.

L’activité, créée à 42% avec un investissement supérieur à 16000 euros, reprend l’activité principale.

Et vous, quelle est votre motivation ?

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