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Etude Hopwork / Ouishare : être travailleur indépendant est un choix

Sommaire

Grande étude conjointe d'Hopwork et Ouishare

La France va-t-elle devenir une nation de freelances ? Le 20 mars 2017, la première plate-forme française des freelances Hopwork publie une étude en collaboration avec Ouishare. En pleine campagne électorale, le message de l'étude est clair : être travailleur indépendant est un choix et ce n'est pas un statut précaire.

Au sondage effectué début janvier auprès de 1 014 participants, les freelances ont répondu à 24 questions via surveymonkey, partageant ainsi leurs attentes, leurs motivations et leur état d’esprit. Objectif : confronter la fausse réalité des freelances dans le discours politique avec la vérité de leur quotidien.

Qu'est-ce qu'un freelance ?

Aux Etats-Unis sont freelances tous les travailleurs indépendants (artisans, agriculteurs, médecins, chefs d’entreprise, etc.) Avec cette définition, la France compte 2 850 000 indépendants en 2016, soit un peu plus de 10% de la population active. Il s’agit des travailleurs indépendants dont c’est l’activité principale. Or, en comptabilisant les personnes ayant une activité d’indépendant en complément d’une activité salariée, une récente étude de McKinsey considère que le travail indépendant concerne entre 20% et 30% de la population active.

La définition plus commune des freelances exclue les employeurs (1,1 million d’actifs, qui sont bien « indépendants » car ils possèdent leur entreprise, mais ne sont pas freelances). Il y a donc en France 1 750 000 travailleurs indépendants sans salariés (ce qui représente une augmentation de 52% sur 10 ans).

Parmi ceux-là, on estime que 830.000 sont les freelances, c'est-à-dire des indépendants sans salariés dans les professions intellectuelles dont le nombre a augmenté de 8,5% par an, soit une augmentation de 126% en 10 ans. Les autoentrepreneurs en profession libérale intellectuelle représentent 500 000 personnes.

Une étude sur les freelances en entreprise

L'étude porte spécifiquement sur les freelances dans les services aux entreprises (490 000 en 2016) mais permet quand même de prendre la température générale. Comme elle l'énonce dans son résumé, elle "offre un portrait révélateur et nuancé de cette nouvelle classe d’actifs. Elle vise à comprendre quelles sont les attentes, motivations et évolutions de la population des indépendants en France qui à 90% ont choisi d’être freelances ". Ils sont d'ailleurs 75% à être fiers et heureux de leur statut et de leurs conditions de travail. Parce que beaucoup sont des travailleurs hautement qualifiés -consultants, designers, ou développeurs informatiques- qui se sont mis à leur compte ? Le présumer serait réducteur.

60% des freelances ne sont pas parisiens

"D'un côté on a, par exemple, les chauffeurs VTC dont le statut d’indépendant permet souvent de sortir du RSA ou du chômage, et de l'autre on a des profils ultra qualifiés qui quittent un emploi salarié car ils veulent être autonomes. Ce phénomène est révélateur d’un désir d’autonomie pour toute une nouvelle génération de travailleurs qui se disent : Je ne veux pas attendre que l'entreprise change, alors je crée ma petite entreprise moi-même pour être indépendant et libre", commente d'ailleurs Vincent Huguet, CEO et cofondateur de Hopwork.

Si 90% des freelances le sont devenus par choix, quels sont pour eux les avantages principaux de leur indépendance ?

  • Organiser son emploi du temps (52%)
  • choisir ses clients et ses projets (47%)
  • choisir son lieu de travail (46%).

L'étude constate également qu’ils travaillent en moyenne plus qu’un salarié puisque 38% bûchent entre 40 et 50 heures par semaine et 30% entre 30 et 40 heures. Presque deux tiers de ceux qui dépassent les 40 heures hebdomadaires gagnent autant ou plus qu’en salariat.

Quid du portrait-robot du freelance ? Il a entre 26 et 35 ans pour 47% des sondés, 60% étant des hommes et près de 17% ont plus de 45 ans. Autre résultat intéressant, le freelancing n'est pas l'apanage de la capitale : 40% sont en Ile-de-France et 60% en province. "Les entreprises changent en ce moment, certaines l’ont vite compris, et accèdent à de vrais talents en passant par des plates-formes de freelances, alors qu'elles ont justement du mal à recruter ces mêmes talents en interne. Elles leur laissent une autonomie totale puisque c'est cela qu'ils souhaitent, c'est dans ces conditions qu'ils travaillent le mieux", explique Laetitia Vitaud, spécialiste du futur du travail et professeur à Sciences Po Paris.

Les avantages de la liberté préférés aux inconvénients de la précarité

Majoritairement contrariés par la perception de leur statut par leur entourage, 97% des freelances ne se sentent pas bien pris en considération non plus dans le débat économique et politique. S'ils sont 48% à ressentir les difficultés de la précarité, ils l’acceptent au regard de tous les avantages que leur statut leur offre. "Même s’il reste un travail d’éducation de certaines entreprises, du grand public et des politiques à faire sur ce point, ces travailleurs indépendants ne sont pas plus menacés que les salariés qui peuvent aussi très vite perdre leur emploi. Et eux n'en ont qu'un", assure Vincent Huguet.

Voir l'étude sur les freelances en intégralité

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