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L'OCDE salue les créations d’entreprises spectaculaires en France

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Entrepreneuriat : Pour sortir de la crise, il faut favoriser l’entrepreneuriat, préconise l’OCDE

Les taux de création d’entreprises se rapprochent peu à peu de leurs niveaux d’avant la crise dans la plupart des pays, mais la création d’entreprise n’a pas connu d’accélération significative partout, selon un nouveau rapport de l'OCDE. La plupart des candidats à la création d’entreprise voient beaucoup plus de possibilités dans le secteur tertiaire que dans le secteur secondaire, et les femmes ont beaucoup moins tendance que les hommes à créer leur entreprise.

Ces données figurent parmi les indications fournies par l’édition 2012 du Panorama de l’entrepreneuriat, qui dresse un tableau général de l’entrepreneuriat dans les pays de l’OCDE.

À partir d’indicateurs élaborés en collaboration avec Eurostat, l’office statistique de l’Union européenne, mais aussi d’indicateurs issus des bureaux nationaux des statistiques, ce rapport explique en quoi l’accès aux sources de financement, l’état du marché, le cadre réglementaire et les perceptions culturelles peuvent favoriser ou entraver l’activité des entrepreneurs.

De nouvelles données relatives aux créations d’entreprises et aux faillites illustrent l’impact considérable de la crise économique et financière sur la vie des entreprises. Les taux de création d’entreprises ont fortement chuté à partir de la mi-2008 dans tous les pays de l’OCDE pour lesquels on dispose de données. Le rythme de création de nouvelles entreprises est à nouveau retombé début 2011 dans la plupart des pays, mais une tendance à la reprise semble se dessiner.

C’est en France que les créations d’entreprises ont connu l’augmentation la plus spectaculaire, grâce à la mise en place d’une procédure de création simplifiée dans le cadre du régime de l’auto-entrepreneur.

L’Australie et le Royaume-Uni ont enregistré une croissance vigoureuse de leurs créations d’entreprises à la fin 2011, et la Norvège  a connu une progression régulière, mais le rapport montre que ces créations restent moins nombreuses qu’avant la crise dans la plupart des pays étudiés.

Après avoir considérablement augmenté dans toute la zone OCDE en 2008-2009, le nombre de procédures de faillite restait, en 2011, supérieur  aux niveaux d’avant la crise dans la plupart des pays.

Un chapitre spécial consacré aux femmes créatrices d’entreprises montre que, dans tous les pays étudiés, les hommes ont davantage tendance à travailler en indépendant et à diriger des entreprises faisant appel à des employés. En général, environ 2 % des femmes qui exercent une activité sont chefs d’entreprise et ont des employés. D’après le rapport, ce pourcentage est plus de deux fois supérieur pour les hommes dans la plupart des pays, quel que soit le niveau général du travail en indépendant.

« Même si les femmes chefs d’entreprise ont tendance à être à la tête d’entreprises plus petites, les entreprises créées par les femmes ne semblent pas faire moins bien, en termes de survie et de création d’emplois, que les entreprises créées par les hommes », signale Mariarosa Lunati, qui dirige le Programme d’indicateurs de l’entrepreneuriat au sein de l’OCDE. « En France, en Nouvelle-Zélande et en Pologne, on constate même que les entreprises qui appartiennent à des femmes et qui survivent à leurs trois premières d’années d’existence créent plus d’emplois que les entreprises appartenant à des hommes. »

Lire l'étude sur le site de l'OCDE

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