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Enquête CFDT "Parlons Travail" : le travail indépendant plébiscité

Sommaire

À moins de 40 jours de l’élection présidentielle, la CFDT se prépare à rendre public les résultats de sa grande étude sur le travail.

204.000 réponses, 2200 sur la seule question de l'indépendance

Lancée en septembre 2016 à travers un site dédié très bien pensé, elle comptabilise déjà 204.000 réponses. Joli succès. Et parmi la multitude des sujets traités, l'un d'entre eux a particulièrement retenu notre attention: “Parlons indépendant”. Sur ce sujet particulier, 2200 personnes ont répondu à l'enquête.

Pour cette thématique de plus en plus importante, 7 questions ont été posées. Parmi elles, qu’est-ce qui plait le plus aux indépendants ? Et, à l’évidence, ce n’est pas l’idée de pouvoir choisir leur rémunération (6%), mais bien la liberté d’aménagement du temps de travail et le fait de pouvoir choisir ses projets (94%).

Des situations de requalifications trés rares

Autre enseignement majeur, ils ne sont que 4% à déclarer n'avoir qu'une seule et unique entreprise pour cliente. Un taux extrêmement faible qui met à mal les suspicions régulières qui voudraient que les indépendants soient des salariés déguisés. En effet, ils sont 96% à déclarer collaborer avec plusieurs clients, entreprises et particuliers confondus. Rappelons que la suspicion de salariat déguisé n’est valable que dans le cas d’un client unique (en l'occurrence, 4% des sondés).

Il est tout à fait instructif que ce soit via une enquête de cette ampleur, qui plus en pilotée par un syndicat de salariés, que nous arrivions à cette conclusion assez claire : le travail indépendant n'est pas un paliatif au salariat, mais bien une aspiration claire des Français.

Dans la même veine, le questionnaire aborde la question de la dépendance financière vis à vis d’un client clès. Autrement dit, les indépendants mettent-ils leurs oeufs dans le même panier ? Et là encore, la réponse est non. Ainsi, il ne sont que 33% à reconnaître une dépendance économique majeure vis à vis d’un client spécifique. Face à eux, ils sont donc 67% à déclarer équilibrer leurs revenus entre plusieurs clients, autrement dit, à ne pas dépendre économiquement d’un seul et même partenaire.

Lutter contre la complexité

Autre élément : la lourdeur administrative. Alors qu’il n’est pas rare d’entendre les chefs d’entreprises râler quant à la gestion courante, l’enquête de la CFDT casse les idées reçues puisque 59% des sondés, soit une nette majorité, déclarent ne pas se sentir dépassés par cette partie. Face à eux, 41% se plaignent d’un excès de gestion. Rappelons que pour les auto-entrepreneurs, la gestion est largement allégée. L’étude ne permet cependant pas de différencier les différents statuts ou régimes des participants.

On termine sur une note très positive puisque 84% des indépendants sondés revendiquent que “ça en vaut la peine”, contre 16% seulement qui pensent le contraire.

En conclusion, une enquête qui montre que les indépendants sont largement consentants, satisfaits et lucides. Loin du rôle de victimes que voudraient leur prêter certains, rejetant obstinément l'essor réel, inéluctable et bienvenu, du travail indépendant.

Des données complètes à revoir sur https://www.parlonstravail.fr/portrait/data/parlons-independants

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