Lors de notre audition du 29 avril 2014, un tour de table a permis à chacun des participants d'exposer des cas personnels.
Trois interventions notables pour expliquer des points précis :
- Monsieur Jean Louis Bernard en tant qu'ancien administrateur de la CIPAV et véritable lanceur d'alerte
- La fédération nationale des auto-entrepreneurs pour expliquer sa situation et ses revendications
- L'association CIPAV.info pour témoigner et faire part de ses doléances.
Madame Fourcade pour l'IGAS, Monsieur Selmati pour la MNC, et leurs collaborateurs nous ont écoutés et répondu à quelques questions.
Deux discours s'opposent :
- celui de notre groupement qui exige des résultats, des preuves de bonne foi.
- celui de la mission sur le groupe Berri (MNC IGAS sour l'égide du ministère de la santé) qui essaye de donner "une dernière chance à la CIPAV car c'est dans l'intérêt de ses adhérents".
La théorie défendue par la mission, c'est qu'il est possible d'améliorer le système actuel avec le même conseil d'administration et les mêmes statuts.
La théorie de notre groupe d'associations c'est qu'il faut :
- que la CIPAV soit mise sous tutelle immédiatement
- que le Conseil d’administration de la CIPAV soit révoqué dans son ensemble et remplacé
- la création de nouveaux statuts pour un fonctionnement démocratique et totalement transparent de la CIPAV
- le règlement des problèmes de tous les adhérents sans distinction (retraités, actifs, auto-entrepreneurs, handicapés, etc.)
- la mise en place d’un service de qualité et légitime de la part de la CIPAV dans un délai raisonnable.
Il a été prévu de se rencontrer à nouveau le 15 mai prochain afin d'essayer de trouver des solutions pour mettre fin aux dérives de la CIPAV.
Notre association est ouverte au dialogue et à la reconstruction de la CIPAV mais cela passe obligatoirement par les conditions indiquées.
Pour toutes ses raisons, nous vous informons que notre collectif va organiser le vendredi 13 juin prochain une journée de manifestation contre la CIPAV. Retenez bien cette date et venez nombreux car il est temps de dire stop à ce scandale et d'imposer nos conditions légitimes aux dirigeants de la CIPAV.
Même si nous sommes ouverts au dialogue, nous allons donc continuer son combat judiciaire.
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