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Laurent Hily, Trésorier

Laurent Hily FNAE

 

J’ai choisi l’auto-entreprise en 2009 pour créer mon activité à Toul-Nancy dans un domaine que j’ai bien connu en tant que salarié pendant trente ans en SSII : le développement commercial et les logiciels de gestion. Ayant commencé dans l’accompagnement des entreprises, j’ai opté pour la formation et le conseil dès 2010. Pour l’un de mes principaux clients, j’intervenais auprès de personnes en recherche d’emploi qui souhaitaient créer leur entreprise. Je suis passé au réel en 2013 car mon chiffre d’affaires avait atteint le plafond alors en vigueur, 30 000 euros. J’étais engagé dans des réseaux professionnels et associatifs et travaillais sur un rythme très soutenu. A tel point que j’ai dû m’arrêter en raison de soucis de santé, sans possibilité de continuer à assurer certaines missions. N’ayant plus ma clientèle et plus aucune ressource – car sans prévoyance et en profession libérale –, j’avais stoppé mon activité fin 2015.

Micro-entreprise et SASU, mes activités raisonnées

Heureusement, en 2017, j’ai bénéficié à mon tour d’un programme qui m’a permis de mieux cerner mes limites, d’apprendre à me ménager en vue d’une reprise d’activité. Ainsi, après plus d’un an passé à me reconstruire personnellement et professionnellement, j’ai redémarré comme micro-entrepreneur en 2018 dans ce que je connais si bien : le conseil en gestion et l’accompagnement à la création d’entreprise.

Je suis également président, assimilé-salarié, de ma SASU pour le même type d’activité avec un client récurrent. Ce statut comporte des inconvénients et des avantages puisque, si les charges et le formalisme sont plus importants, je bénéficie d'un statut de salarié et comptabilise mes frais. J’apprécie aussi de pouvoir toucher, le cas échéant, les indemnités journalières d’un salarié. Une chose est sûre, je fais très attention à ne pas dépasser mes capacités.

Etre entrepreneur, c’est être responsable

Le régime encadre désormais deux catégories d’auto-entrepreneurs : ceux en franchise en base de TVA et ceux redevables de la TVA. Le micro-entrepreneur doit veiller à la conformité de ses factures, disposer si besoin d’un logiciel de facturation agréé… c’est un gage de sérieux pour ce régime. Dès que le chiffre d’affaires devient plus important, le risque d’erreur l'est également. Cela oblige le micro-entrepreneur à plus de rigueur, à avoir une image plus proche de celle du chef d’entreprise et du gestionnaire. La question de la responsabilité est là ! C'est aussi pourquoi je me suis de nouveau engagé auprès de la FNAE, cher à mon cœur, pour aider et conseiller les auto-entrepreneurs adhérents qui en font la demande.

En tant que formateur, je m'investis auprès des autres formateurs de la fédération dans la mise en place, la mise à jour et l'évolution du programme de formation de la FNAE porté par sa structure la FNAE Academy, à destination des chefs d'entreprises et des porteurs de projets.

Je suis également depuis 2019 conseiller (administrateur) au CPSTI de la région Grand Est. En 2022, j'ai pris de nouvelles responsabilité en tant qu'administrateur représentant la FNAE au CPSTI National et à l'Urssaf Caisse Nationale tout en conservant mon mandat au CPSTI Grand Est et en siégeant en tant que vice-président de la CASS.

Retrouvez Laurent HILY sur son site Korrigan Conseil


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