fbpx Auto-entrepreneurs, nouvelles solutions de microcrédit avec l'ADIE
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Auto-entrepreneurs, nouveautés sur le microcrédit avec l'ADIE

Sommaire

Auto-entrepreneurs, peut-être avez-vous sollicité un microcrédit pour la création ou le développement de votre entreprise. Très encadré, ce dispositif donne le coup de pouce indispensable aux entrepreneurs qui se voient refuser un prêt bancaire.

Propulsées par l'ADIE - Association pour le droit à l'initiative économique - dans son Mégaphone*, et reprises par le gouvernement à l'occasion des 30 ans de l'organisme, certaines mesures ont pour objectif de promouvoir le travail indépendant. Parmi elles, élargir le microcrédit en garantissant un fonds plus important auprès des banques, faciliter la demande de prêt à distance pour les personnes en zone rurale.

Pour les 30 ans de l’ADIE, en mars 2018, le ministre de l’Economie et des Finances, Bruno Le Maire, a annoncé certaines mesures favorisant le développement de l'entreprenariat. Ces mesures répondent à l'ambition gouvernementale du Pacte, Plan d'action pour la croissance et le développement des entreprises, point de vigilance de la Fédération des auto-entrepreneurs et microentrepreneurs.

Cet anniversaire a été l'occasion de rappeler que l'ADIE concourt pour une bonne part à l'accès aux quelque 69.000 microcrédits accordés chaque année aux microentrepreneurs. Cet organisme est notamment à l'origine de la création de 12000 emplois (200 000 en 30 ans) pérennes à 84% dans les 2 ans, 76% pour les entreprises. Les prêts pour la création de l'entreprise, son développement ou en soutien, s'élèvent en moyenne à 4000 euros (10.000 euros au maximum), remboursables au plus en 36 mois et garantis par ses partenaires financiers,

Fort de ces actions qui ont fait leurs preuves, l'Etat décide d'appuyer ce type d'aide par des mesures économiques, sociales, technologiques.

Un train de mesures en faveur du travail indépendant

L'allègement de certaines formalités administratives est possible grâce à

  • la suppression de l’obligation du stage à la Chambre des métiers avant l'immatriculation,
  • la suppression du compte bancaire dédié pour les tout petits microentrepreneurs.

Le développement du microcrédit est favorisé par

  • la fin de la limite d'âge de l'entreprise qui ne devait pas dépasser les 5 ans d'existence pour une première demande, 7 ans pour la seconde,
  • le relèvement du plafond du prêt dans les territoires ultramarins (en expérimentation à Mayotte : âge jusqu’à 10 ans et montant 15000 €).

En parrallèle, une offre digitale pour le microcrédit personnel (pour l'achat d'un véhicule, par exemple) sera mise en place avec

  • le concours de la Caisse des dépôts et consignation (CDC), et pour laquelle l’Adie est en cours de développement.

Moyens mis en oeuvre

Les moyens financiers

  • En 2018, l'Etat donne pour consigne aux banques françaises de garantir les microcrédits à hauteur de 5 M€,
  • d'ici 5 ans (2023), l'enveloppe de la dotation du Fonds de cohésion sociale géré par la Caisse des dépôts et consignation sera portée à 2 Md€ (1,4 Md€ aujourd'hui).

Les moyens technologiques et sociaux

  • Avec le Contrat à impact social (CIS) - dont l'Adie est le seul acteur à avoir signé le volet digital -, de nouveaux outils d'instruction à distance doivent faciliter la demande de microcrédit, notamment en zone rurale.
  • Les objectifs affichés de l'Etat sont donc de
    • développer des moyens numériques
    • évaluer l'impact des actions par des échanges très constructifs
    • mener des projets incluant acteurs publics et privés aux approches très différentes.

Faciliter l'entreprenariat par un soutien logistique, financier et humain, voilà qui parle à la Fnae!

*Le Mégaphone porte la parole des petits entrepreneurs auprès des pouvoirs publics, et illustrent les nombreuses propositions de l'ADIE de ce plaidoyer.

 

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